Primitifs italiens

Le vrai, le faux, la fortune critique

  • Collana Palais Fesch, Ajaccio
  • A cura di Esther Moench
  • Rilegatura Brossura con alette
  • Dimensioni 22 x 28 cm
  • Pagine 376
  • Illustrazioni 269 en couleur
  • Lingua Francese
  • Anno 2012
  • ISBN 9788836623662
  • Prezzo € 32,00  € 30,40
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Contenuti

Le catalogue accompagne une exposition intitulée Vrai? Faux? Le primitif italien était presque parfait, qui trouve tout son sens au Palais Fesch-musée des Beaux-Arts. Le cardinal Fesch appartient en effet à la génération des «pionniers» dans la découverte de la peinture italienne avant Raphaël, ignorée ou méprisée jusque-là. Le parcours se propose d’évoquer l’évolution du goût pour les Primitifs italiens, depuis leur découverte au XVIIIe siècle, jusqu’à l’engouement pour les «fonds d’or» et la création de faux ayant parfois défié les meilleurs experts. Mais il ne se limite pas à une exposition de contrefaçons et entend mener une réflexion sur l’œuvre et son double, sur les «copies, répliques et pastiches» présents dans la peinture italienne dès le Moyen Âge: la pratique des copies dans les ateliers des peintres de la Renaissance (Botticelli, Lorenzo di Credi, Ghirlandaio), la question des signatures, la persistance de certains modèles copiés sur plusieurs siècles, les portraits d’hommes illustres qui prendront place dans les galeries historiques. Au XIXe siècle, la passion pour les «cabinets de gothicités» invita collectionneurs et marchands à des transformations, des maquillages ou des détournements d’œuvres parfois insolites. Cette «flambée médiéviste» eut aussi pour conséquence ultime l’explosion des falsifications à la fin du siècle.

Le Palais Fesch-musée des Beaux-Arts d’Ajaccio propose au public une exposition jusqu’alors jamais organisée sur le goût des Primitifs et tente de répondre à une question que se pose la majorité d’entre nous: qu’est-ce qu’un «vrai», qu’est-ce qu’un «faux»?

Ajaccio, june - octobre 2012